简体中文
繁體中文
English
Pусский
日本語
ภาษาไทย
Tiếng Việt
Bahasa Indonesia
Español
हिन्दी
Filippiiniläinen
Français
Deutsch
Português
Türkçe
한국어
العربية
Extrait:Les principales Bourses européennes ont dévissé jeudi sous les effets conjugués de résultats trimestriels décevants et d'indicateurs inquiétants, en particulier aux Etats-Unis où le produit intérieur bru
par Patrick Vignal
PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes ont dévissé jeudi sous les effets conjugués de résultats trimestriels décevants et d'indicateurs inquiétants, en particulier aux Etats-Unis où le produit intérieur brut (PIB) s'est contracté de plus de 30% au deuxième trimestre.
À Paris, le CAC 40 a chuté de 2,13% à 4.852,94 points. Le Footsie britannique a reculé de 2,31% et le Dax allemand a abandonné 3,45%.
L'indice EuroStoxx 50 a cédé 2,79%, le FTSEurofirst 300 2,36% et le Stoxx 600 2,16%.
Dans le rouge dès l'ouverture, les indices ont creusé leurs pertes au fil de la séance, notamment après l'annonce d'une contraction record de 32,9% en rythme annualisé du PIB américain au deuxième trimestre, les mesures prises pour tenter d'enrayer la pandémie de coronavirus ayant paralysé la première économie du monde.
Les investisseurs avaient auparavant pris connaissance d'une contraction de 10,1% du PIB allemand au deuxième trimestre, un chiffre plus mauvais qu'attendu.
Aux Etats-Unis, les négociations patinent entre l'administration Trump et les parlementaires démocrates sur un plan de relance de 1.000 milliards de dollars présenté par le camp républicain, alors que les allocations chômage de millions d'Américains arriveront à expiration vendredi.
Dans ce climat tendu, Donald Trump a évoqué l'éventualité d'un report de l'élection présidentielle prévue le 3 novembre aux Etats-Unis en renouvelant sa crainte, non étayée par des preuves, d'une fraude dans les votes par correspondance.
VALEURS EN EUROPE
En Bourse à Paris, Renault s'est effondré de 9,26%, la plus forte baisse d'un CAC 40 presque entièrement dans le rouge, après avoir annoncé une perte nette, part du groupe, supérieure à 7 milliards d'euros, la plus lourde de son histoire, en raison tout à la fois des difficultés de son partenaire Nissan, de l'épidémie de coronavirus et de la restructuration de ses propres activités.
Unibail-Rodamco-Westfield (-8,78%), qui a accusé une baisse de 14,2% de ses loyers nets à 1,065 milliard d'euros au premier semestre, a également été durement sanctionné, l'immobilier commercial souffrant particulièrement de la crise actuelle.
Egalement à la peine, Casino a chuté de 13,12% et Danone de 5,38% après des publications jugées sévèrement.
La crise sanitaire n'a pas épargné le groupe de luxe Hermès qui a cédé 3,40% après avoir publié une chute de 42% de son chiffre d'affaires à données comparables au deuxième trimestre.
Sur le plan sectoriel, tous les indices ont plongé, à commencer par celui des banques qui a lâché 4,26%, tiré vers le bas par la chute de 7,62% du britannique Lloyds, qui a annoncé une perte semestrielle en raison de provisions pour créances douteuses plus élevées que prévu.
A WALL STREET
A l'heure de la clôture en Europe, le Dow Jones perd plus de 1% et tout le monde semble avoir oublié les signaux accommodants adressés la veille par la Réserve fédérale.
La contraction sans précédent du PIB américain a naturellement pesé, de même que l'annonce que les inscriptions hebdomadaires au chômage avaient légèrement augmenté la semaine dernière aux Etats-Unis, ce qui illustre les effets néfastes de la résurgence de l'épidémie sur le marché de l'emploi.
Ces mauvaises nouvelles sur le front macroéconomique relèguent pour un temps au second plan les publications trimestrielles qui continuent de pleuvoir.
Du côté de l'actualité des entreprises américaines, l'événement du jour interviendra après la clôture de Wall Street avec les publications des géants de la technologie Apple, Amazon, Alphabet et Facebook, dont le poids sur les indices est considérable.
CHANGES/TAUX
Le dollar a tenté un rebond contre un panier de devises internationales avant de retourner vers le creux de plus de deux ans touché la veille en réaction aux annonces de la Fed.
L'euro se stabilise pour sa part autour de 1,179 dollar après avoir franchi mercredi le seuil de 1,18 pour la première fois depuis septembre 2018.
Sur le marché obligataire, le rendement du 10 ans américain cède trois points de base à 0,55%.
En Europe, le rendement du Bund de même échéance a abandonné de son côté 4 points de bas à -0,54%, pénalisé par les chiffres du PIB allemand.
PÉTROLE
Les cours pétroliers reculent fortement sur fond de craintes pour la demande. Le baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 4,60% à 39,37 dollars et celui de Brent de mer du Nord abandonne 3,50% à 42,22 dollars.
A SUIVRE VENDREDI :
La journée de vendredi sera marquée par une nouvelle salve de publications trimestrielles et par une nouvelle série d'indicateurs économiques, parmi lesquels les indices d'activité PMI officiels chinois pour le mois de juillet et une première estimation de l'évolution du PIB de la zone euro au deuxième trimestre.
Avertissement:
Les opinions exprimées dans cet article représentent le point de vue personnel de l'auteur et ne constituent pas des conseils d'investissement de la plateforme. La plateforme ne garantit pas l'exactitude, l'exhaustivité ou l'actualité des informations contenues dans cet article et n'est pas responsable de toute perte résultant de l'utilisation ou de la confiance dans les informations contenues dans cet article.
ATFX
FXTM
IC Markets Global
Octa
FP Markets
IQ Option
ATFX
FXTM
IC Markets Global
Octa
FP Markets
IQ Option
ATFX
FXTM
IC Markets Global
Octa
FP Markets
IQ Option
ATFX
FXTM
IC Markets Global
Octa
FP Markets
IQ Option