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Extrait:Les Bourses européennes ont clôturé en hausse vendredi après une nouvelle semaine marquée par un arbitrage difficile entre les espoirs de relance et les inquiétudes face à l'accélération de l'épidémie de
par Laetitia Volga
PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont clôturé en hausse vendredi après une nouvelle semaine marquée par un arbitrage difficile entre les espoirs de relance et les inquiétudes face à l'accélération de l'épidémie de coronavirus dans le monde.
À Paris, le CAC 40 a gagné 1,01% à 4.970,48 points après trois séances de suite de repli. Le Footsie britannique a pris 0,76% et le Dax allemand a fini en hausse de 1,15%.
L'indice EuroStoxx 50 a avancé de 1,07%, le FTSEurofirst 300 de 0,84% et le Stoxx 600 de 0,88%.
Après avoir ouvert dans le rouge, les Bourses en Europe ont su repartir de l'avant grâce aux chiffres meilleurs que prévu de la production industrielle en mai en France (+19,6%) et surtout en Italie (+42,1% contre +22,8% pour le consensus).
Sur la semaine, le CAC 40 a tout de même reculé de 0,73% tandis que le Stoxx 600 a grappillé 0,38%.
Les investisseurs sont restés vigilants à l'évolution de la pandémie de coronavirus qui continue de s'aggraver dans le monde. Les Etats-Unis ont une nouvelle fois recensé un record de nouvelles contaminations avec plus 60.500 cas supplémentaires jeudi.
D'autres villes qui semblaient avoir maîtrisé la maladie, comme Hong Kong ou Melbourne, ont également subi un retour de flamme ces derniers jours, contraignant les autorités locales à réimposer certaines mesures de restrictions pour endiguer la propagation du virus.
Les investisseurs se tournent par ailleurs vers la saison des résultats du deuxième trimestre qui commencera véritablement la semaine prochaine avec les grandes banques américaines et devrait être la plus mauvaise depuis la crise financière de 2008, aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe.
Les bénéfices des sociétés du S&P-500 devraient avoir chuté de 44,1% au deuxième trimestre et ceux du Stoxx 600 de 53,9%, selon les données Refinitiv IBES.
“Il est largement admis à ce stade que les bénéfices du T2 vont être un désastre”, a déclaré Willie Delwiche chez Baird.
VALEURS
Excepté le secteur de la grande consommation (-0,19%), tous les compartiments de la cote européenne ont fini la journée en hausse. Les indices Stoxx des banques et de l'automobile ont gagné plus de 2%.
A Paris, STMicroelectronics a fini en tête du CAC 40 avec un gain de 5,14%, devant Renault (+3,77%) et Airbus (+3,53%).
Parmi les fortes progressions du Stoxx 600, le brasseur danois Carlsberg a gagné 6,38% après avoir dit attendre une baisse moins marquée que prévu de son bénéfice d'exploitation du premier semestre grâce au rebond du marché chinois.
A WALL STREET
A la clôture des marchés en Europe, le S&P-500 et le Dow Jones gagnaient respectivement 0,43% et 0,81% à Wall Street et le Nasdaq, qui a atteint jeudi un pic historique, était presque inchangé (+0,07%).
Aux valeurs, Gilead Sciences gagnait 2,45% après avoir annoncé que des données supplémentaires d'une étude de stade avancé avaient montré que le traitement expérimental remdesivir réduisait le risque de mortalité des patients atteint du Covid-19 et améliorait considérablement l'état de santé des plus gravement malades.
CHANGES
Le yen a atteint son plus haut niveau depuis deux semaines face au dollar avec l'aggravation de la crise sanitaire, notamment à Tokyo où un record de 243 nouveaux cas a été dénombré ce vendredi.
Les nouvelles positives de Gilead Sciences sur son traitement du coronavirus et la baisse surprise des prix à la production aux Etats-Unis font reculer le billet vert face à un panier de devises internationales.
L'euro revient au-dessus de 1,13 dollar.
TAUX
La remontée des actions s'accompagne d'une stabilisation des rendements obligataires. Celui du Bund allemand à dix ans a fini en léger repli à -0,47% après être tombé en séance à un creux d'un mois et demi, sous -0,49%.
Son équivalent américain est inchangé à 0,607% après un creux depuis le 22 avril, à 0,569%, touché plus plus tôt en séance.
PÉTROLE
Les cours du pétrole ont effacé leurs pertes mais s'acheminent toujours vers une baisse sur la semaine en raison de l'augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis et de l'évolution préoccupante de l'épidémie, qui risque de peser sur la demande.
Le Brent gagne 1,39% à 42,94 dollars le baril et le brut léger américain avance de 1,31% au-dessus de 40 dollars.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu en hausse ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour cette année tout en mettant en garde contre l'incertitude causée par la propagation de l'épidémie de coronavirus.
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Les opinions exprimées dans cet article représentent le point de vue personnel de l'auteur et ne constituent pas des conseils d'investissement de la plateforme. La plateforme ne garantit pas l'exactitude, l'exhaustivité ou l'actualité des informations contenues dans cet article et n'est pas responsable de toute perte résultant de l'utilisation ou de la confiance dans les informations contenues dans cet article.
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